Erythrura gouldiae
Erythrura gouldiae est la désignation officielle du diamant de Gould. Il fût découvert en 1838 par John Gould lors d’une expédition ornithologique. C’est un oiseau très coloré mesurant un peu moins de 15 cm dont le type sauvage a le dos vert, la poitrine violette et la tête rouge.

ORNITHOLOGUE
En 1838, John Gould et sa femme Elizabeth se rendent en Australie pour y observer les oiseaux et mener une étude scientifique. Avec son assistant John Gilbert, il en capture quelques spécimens. Il le décrit, le peint et, en hommage à sa femme décédée après ce voyage, le nomme Lady Goulds Amadine. Plus tard, les scientifiques ont normalisé le nom pour aboutir à Erythrura gouldiae.



Le diamant de Gould appartient à la l’ordre des passériformes qui comprend de nombreuses espèces. Sa famille est celle des estrildidés, c’est-à-dire un oiseau munis d’un bec droit, court et conique, de taille petite à moyenne et se nourrissant principalement de graines.
Ses couleurs vives en font un oiseau très apprécié. Il n’est pas bruyant et le chant du mâle est agréable à écouter. La reproduction est assez difficile car c’est un grand sensible et il a facilement tendance à abandonner ses petits s’il se sent trop dérangé.
En France, tous les diamants de Gould sont considérés comme des oiseaux domestiques et donc peuvent être élevés et vendus librement.
Depuis les premières importations au début du XXème siècle, les éleveurs ont tenté de faire reproduire des diamants de Gould avec de nombreux échecs. Il faut dire qu’on ne disposait pas à l’époque d’oiselleries et d’animaleries comme maintenant et se procurer un mélange de graines de qualité était difficile. Le précurseur de son élevage est l’anglais PW Teague dans les années 1930. La Seconde Guerre Mondiale mit fin à ces avancées et les importations reprirent dès le conflit terminé jusqu’à ce que l’Australie ferme définitivement les prélèvements de sa faune sauvage peu avant les années soixante.
Dès lors, les éleveurs durent faire reproduire les diamants de Gould avec les spécimens qui étaient déjà à leur disposition. C’est à cette époque que les moineaux du Japon ont été beaucoup utilisés pour faire augmenter rapidement le nombre d’oiseaux. Des mutations sont apparues au fur et à mesure de sélections et de croisements. On peut de nos jours contempler des oiseaux à poitrine blanche ou à dos bleu ou encore jaune et même des diamants entièrement blancs !

Les moineaux du Japon sont encore très utilisés actuellement même si cela ne se justifie plus car le diamant de Gould est devenu un oiseau à la mode et il est plutôt facile d’en trouver sur des sites d’annonces. Et comme tout animal à la mode, cela se fait de plus en plus souvent au détriment de la qualité des oiseaux.